Forks Red Moon
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Carlisle Cullen
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Clan/Meute : Clan Cullen
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Date d'inscription : 29/01/2024
Crédits : Zuz' Création
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Âge : 373 ans, mais en parait une trentaine physiquement.
Statut civil : Marié
Emploi : Médecin urgentiste
Communication : Serena
Edward
#1
Lun 29 Jan 2024 - 21:19
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Vampire Végétarien

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Carlisle Cullen

Feat. Peter Facinelli

Information générales


Nom : Cullen
Prénom : Carlisle
Âge : 373 ans
Date et lieux de naissance : Londres, 1640
Créateur : Vampire errant
Clan ou tribu : Clan d'Olympic
Race : Vampire végétarien
Statut civil : Marié
Emploi/Etudes : Médecin urgentiste
Particularités : Carlisle est une personne que l'on pourrait qualifier de sans particularités si ce n'est d'avoir fédéré autour de lui vampires et modificateurs. Sa force d'esprit, son calme et sa compassion ont permis d'enterrer la hache de guerre.
Don : Il ne possède pas vraiment un don. Cependant, il possède une très grande résistance au sang humain, ne ressentant presque jamais l'envie d'en boire ou bien n'étant pas attiré par ce dernier lorsqu'il en croise.

Caractère

Calme - Curieux - Compatissant - Doux - Sage - Paternel - Protecteur - Professionnel - Diplomate - Secret

Histoire

L'éternité n'est pas assez longue pour vivre

L'éternité donne parfois l'impression que le temps s'est arrêté. Quelque part, c'est une vérité, le temps s'est arrêté pour notre corps, notre âme est en suspend, attendant un jugement qui ne viendra peut-être jamais. Pourtant, le monde autour de nous n'est pas figé, il bouge, il évolue vite, trop vite même. Il est parfois compliqué d'arriver à le suivre, à s'adapter, surtout pour nous, êtres immortels que la vie a abandonnée, damnée. Nous sommes condamnés à voir les êtres mortels s'en aller, parfois, fussent-ils partie de notre famille, de nos amis...

Mais l'éternité offre aussi de beaux cadeaux comme celui d'aimer sans craindre la mort, ou du moins, plus de la même façon. Elle nous offre aussi la possibilité de prendre le temps d'apprendre et de découvrir ce monde si changeant. L'éternité est un fardeau mais aussi un cadeau que beaucoup rêveraient d'avoir.

Alors pourquoi suis-je par moment envahit par cette lassitude ? Par cette nostalgie de ma vie humaine aussi courte et horrible fusse-t-elle ? J'ai pourtant tout pour être heureux : une famille, une âme soeur, l'éternité devant moi... Un léger soupire s'échappe de mes lèvres tandis que je fermais les yeux, me remémorant ces instants de vie si fugaces. Il n'était pas question de tristesse, loin de là. Je n'étais d'ailleurs pas vraiment prompt à éprouver des regrets ou bien à préférer vivre dans le passé. L'avenir était une chose qui m'attirais, m'intéressait. Et savoir que je pourrais encore tenir les douces mains de ma dulcinée demain m'emplissait de joie.
Non, parfois, c'était une étrange nostalgie qui s'emparait de mon esprit.

La fuite cette nuit là face à un ennemi que l'on aurait jamais pu vaincre. Un ennemi que mon défunt père avait l'intime conviction de pouvoir renvoyer en enfer, un pieu dans le coeur. Un ennemi qui m'avait emporté avec lui dans sa chute, laissant mon âme se damner. Cette époque là n'était pas des plus joyeuses. Les temps étaient tels qu'il ne faisait pas bon être contre l'église, et mon père, pasteur convaincu, me l'avait bien fait comprendre.
Et c'est cette nuit là, alors que nous poursuivions un ennemi affaibli, mais encore bien trop fort pour nous, que je suis mort, perdu sous un amoncèlement de pommes de terre pourries.

J'ai alors senti la vie me quitter de la plus douloureuse des façons qui soit. Mais, mut par une incompréhensible envie de vivre, je ne laissait pas s'échapper cette douleur de mes lèvres, l'enfermant au fond de moi. Le feu de la damnation avait envahit tout mon être, chassant peu à peu les derniers restes d'humanité en moi. Et après un temps interminable à brûler en enfer, le feu s'éclipsa, me laissant avec une épée de Damoclès au dessus de mon âme.

Je naquis donc, embrassant l'éternité sans que ce fusse mon souhait. Abandonnant mon âme à la damnation. Je fut envahit de nouveaux désirs, un en particulier fut plus fort que le reste : la soif. Une soif qui me rappelait ce feu des enfers qui avait torturé mon corps des jours durant. Et j'avais beau boire cette eau viciée à mes pieds, rien n'y faisait, le feu ne voulait pas s'atténuer.
C'est alors que je compris que j'étais devenu cet ennemi que j'eusse chassé cette nuit là. Horrifié par l'être immonde que j'étais devenu, j'essayais de quitter à nouveau ce monde, préférant mourir que d'exister en tant qu'engeance du diable. Mais le malin était bien trop vil pour me laisser rejoindre le royaume de Dieu. Il me refusait toute forme de mort, me laissant vivre cette répugnante non vie jour après jour. Il fini par l'emporter sur ma détermination et me laissa aux portes du désespoir dans cette forêt, envahit par un feu plus violent encore.

Je ne pouvais plus lutter contre le monstre que j'étais devenu, assoiffé par cette source de vie qui coulait dans les veines de chaque être vivant. Et c'est sans aucune volonté que je laissais l'abomination se délecter de ce nectar de vie, décimant une harde entière de cerfs.
Mes forces me revinrent, apaisant la soif. Je réalisais alors que si je ne pouvais pas tuer ce monstre, je pouvais au moins le calmer en l'abreuvant de sang animal. Après tout, ne mangeais-je pas déjà de la viande lorsque j'étais encore une créature de Dieu ? Cette réalisation me permis de retrouver des idées claires et d'avoir un semblant de paix avec la bête qui dormait en moi.

Cela me permis également de penser à autre chose que le temps présent et je me décidais à quitter ma terre natale pour la France. Ne désirant pas me mêler à d'autres humains, je choisis la nage pour rallier le vieux continent. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque je réalisais qu'il était d'une facilité déconcertante de faire le moindre geste, la moindre chose. Ma précédente haine m'avait aveuglée sur ce que l'éternité en tant que damné m'offrait. Une beauté à en faire pâlir les morts, une force dépassant l'entendement, une vitesse divine... un corps rappelant celui des anciennes statuts grecques dépeignant les Dieux. Était-ce donc ça ? Damner mon âme pour approcher la puissance de Dieu ? Était-ce réellement ce que m'offrait ce vil Lucifer ?

La France m'offrit quelques distractions et me permis d'apprendre à devenir humain de nouveau. J'appris à nourrir ma curiosité, oubliant presque qui j'étais réellement. Les arts, la science, la médecine. Tout m'intéressais et j'accueillais avec joie cette mémoire presque infaillible. Apprendre auprès des plus grands médecins de l'époque me permis d'affronter ma soif insatiable de sang. Cela m'aida aussi à me pardonner un peu, me convainquant que je n'étais pas forcément un homme mauvais.
Mais les humains évoluent, changent, et moi je restais figé dans le temps, aussi, ne puis-je rester très longtemps en France. Je me dirigeais alors vers l'Italie où j'eusse eut vent de l'existence d'autres êtres comme moi. C'est lorsque je rencontrais les Volturis que je compris que les damnés que nous étions avions un nom : Vampires. Et nous étions tels que dépeints dans les mythes et légendes, à quelques exceptions près.

Je ne me suis guère attardé chez les italiens. Si leurs connaissances étaient intéressantes, leur façon de vivre m'écœurait au plus haut point. Là où je mettais un point d'honneur à sauver des vies humaines, ils semblaient se croire au dessus de Dieu et bafouaient la vie.
Je décidais alors de découvrir le nouveau monde, bien loin des soucis du vieux continent.

Les Amériques, une terre nouvelle à conquérir pour les avides humains. Mais une terre qui offrait tant. C'est sur ces nouvelles terres que je pu mettre à profit mon savoir en médecine. Mon côté vampirique, car je n'avais plus aucun mal à le nommer ainsi, m'aidait tout autant qu'il m'enchainait. En effet, mes sens surdéveloppés m'aidaient à poser un diagnostique plus que juste, alors que la bête en moi ne désirait qu'une seule chose : s'abreuver de la vie de ces pauvres êtres mourants.

La guerre d'indépendance fut la plus rude pour mes nerfs. Tant de morts, de souffrance. Pourtant, je me tins là, prêt à faire tout mon possible pour sauver le plus de vie, ne pouvant me résoudre à les laisser mourir. et elle ne fut qu'une parmi tant d'autres où je fus sur le front, à faire tout mon possible. Affronter le sang tous les jours m'aida à gagner en force et en résistance, muselant ce monstre au fond de moi, si bien, que la bête devint bien vite un chiot qui ne dérangeait plus.
Mais un problème en remplaça un autre et la solitude devint très vite une grande amie, tapie dans mon ombre. J'étais seul. L'éternité ne m'offrait pas le loisir de me lier avec un humain et je ne pouvais me résoudre à damner une autre personne pour mes propres désirs égoïstes. Pourtant, un soir, dans cet hopital, alors que la nation essuyait l'une des pires pandémies de grippe espagnole, je succombais à mes désirs égoïstes sous le regard déterminé d'émeraude de cette mère mourante. Son fils, son seul fils, était allongé près d'elle. Et je ne sut jamais comment elle devina que mon âme était lié à l'éternité, mais elle me demanda de le sauver, ce fils qui était à peine un homme. elle me demanda, plongeant son regard d'émeraude dans le miens, de lui offrir une chance de vivre, de l'arracher aux bras de la mort. Puis elle rendit son dernier souffle alors que je tenais sa main brulante, si brulante qu'elle réchauffais ma peau glacée.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir là, je décidais de succomber, de voler l'âme de ce jeune homme égoïstement. alors je plantais mes crocs pour la première fois dans la chair humaine, laissant le sang envahir ma bouche. Le monstre reparu, un rictus sur les lèvres, mais bien vite, j'arrivais à le dompter pour m'arracher de cette source qui calmait le feu de mon être.
Le pauvre passa trois jours à souffrir avant de finalement s'éveiller. Notre relation ne fut pas des plus calmes. Mais qu'importe les écarts qu'il faisait, je considérais Edward comme mon fils. Ce fils que j'avais arraché aux bras de Dieu. Il fut le premier, mais pas le dernier. Car ce fut mon coeur qui me guida à nouveau sur ce chemin égoïste. Je ne pouvais me résoudre à la laisser mourir, pas elle qui avait ce si beau visage. Alors, pour la deuxième fois, j'embrassais de mes crocs la chair humaine. Mais cette fois là fut plus ardue que la précédente car le goût de son sang était... un délice... J'ai honte de le reconnaitre mais, aveuglé par la soif, j'ai bien failli l'achever moi même tant le nectar de ses veines chantait pour moi. Tel le breuvage des dieux qui rendait plus fort et immortel, son sang me donnait l'impression de devenir plus fort, de m'affranchir de certaines limites de l'éternité. Pourtant, cette frénésie prit fin après un moment qui me sembla interminable. Car si son sang chantait pour moi, mon coeur mort chantait pour elle, pour cette femme que je ne pouvais me résoudre à laisser rejoindre le royaume de Dieu.

Cette force m'aida à m'arrêter. Et je passais les jours suivants à admirer son doux visage, ne pouvant m'empêcher de culpabiliser pour mes désirs égoïstes. Cependant, Esmée, Esmée Platt de son nom de jeune fille, ne m'en voulu jamais. Cette femme dont le destin avait été tragique, me pardonna mon égoïsme. elle m'offrit sa compassion et son amour, rallumant la flamme mort de mon coeur de pierre. aurais-je cru en une âme soeur, étant damné ? Je ne pense pas. Mais ce petit brin de femme l'était, mon âme soeur. Elle devint ma compagne sur l'autel de l'éternité. Nous pouvions désormais parler d'une famille, enfin, je crois.

La troisième personne à rejoindre notre famille était Rosalie. Le destin avait décidé de la bafouer et de la laisser morte. Me persuadant qu'elle pourrait briser la solitude d'Edward, je la contraignais à l'éternité. Rosalie me le reprocha plusieurs fois avant de rencontrer celui qui avait fait chanter son coeur. Un homme, mortellement blessé par un ours, qu'elle n'avait pu se résoudre à mordre, de peur de le tuer. Emmett rejoignit notre famille, apaisant les regrets de Rosalie.

Chez les vampires, il est question de clan, un clan que rejoignirent deux personnes supplémentaires. Alice et Jasper, poussés par les visions de cette dernière. Et notre clan pris finalement vraiment les allures d'une famille. Esmée et moi même avions le rôle de figures parentale. Tous nous estimaient énormément et venaient nous demander conseile.

Et pour une fois dans ma longue éternité, je me sentais comblé et heureux. Pour une fois, j'avais le sourire aux lèvres de voir cette famille s'épanouir. Une famille qui ne cessa de grandir à l'arrivée de Bella.
Edward était enfin comblé et de leur union naquit une charmante petite fille. Je ne m'attendais déjà pas à être père, alors grand-père...

Mais le tableau si idyllique fini par se ternir. Les Volturi n'étaient qu'une petite tache noire bien insignifiante par rapport à ce qui arrivait. Mon passé, ce passé tumultueux venait me rattraper, toujours plus violent encore.

Je rouvris les yeux, un sourire aux lèvres. Oui, j'étais parfois nostalgique de mon passé, mais le présent m'offrais tellement plus que je ne pouvais me résoudre à regretter mes choix. J'étais heureux, mais j'étais surtout bien décidé à tout faire pour conserver ce bonheur.

Capou

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